1. |
Les pin-up
03:17
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J’aime les pin-up
Des années cinquante
Leurs poitrines opulentes
Leurs formes généreuses,
Leurs courbes sinueuses
J’aime les pin-up
Des années cinquante
Si affriolantes
Leurs cuisses voluptueuses,
Leurs croupes plantureuses
J’aime les pin-up
Des années cinquante
Si appétissantes
Avec leur peau crèmeuse
J’aime les pin-up
Des années cinquante
Si étourdissantes
Sur leurs jambes vertigineuses
Prise dans une branche
Ou dans un courant d’air
La robe au d’ssus des hanches
Exposant leur derrière
Ou le maillot deux pièces
Emporté par une vague
Exposant seins et fesses
À tous les regards
J’aime les pin-up
Des années cinquante
Si pétillantes
Rieuses et malicieuses,
Un peu aguicheuses
J’aime les pin-up
Des années cinquante
Si bienveillantes
Si aimables et gracieuses,
Et si chaleureuses
J’aime les pin-up
Des années cinquante
Si exubérantes
Si impétueuses
J’aime les pin-up
Des années cinquante
Coulantes et roucoulantes
Sensuelles et langoureuses
En petite tenue
Ou en petite nuisette
Ou allongées nues
Sur une peau de bête
Ou sur le sable chaud
sur une serviette
Au bord des flots
La mine satisfaite
J’aime les pin-up
Des années cinquante
(Si insolantes)
(Et leurs permanentes)
(Si mirobolantes)
(Si ensorcelantes)
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2. |
J’étais en colère
03:00
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J'étais en colère
Parce que tu ne l'étais pas
Tout ça avait l'air
De te faire ni chaud ni froid
Je pensais que t'avais de la merde
Dans la tête et dans les yeux
Qu'il fallait t'enlever tes œillères
Et que tout irait mieux
Mais tes yeux étaient
Bien ouverts
Tout ça avait l'heur
De te plaire
J'étais en colère
Parce qu'en fait tout ça te va
Au mieux tout ça t'indiffère
Pas de quoi fouetter un chat
Tu aimes te complaire dans la haine
De plus petit que toi
Tu aimes lécher le derrière
De ceux qui chient sur toi
Ta bouche et tes yeux sont
Grand ouverts
Ouais tout ça a l'heur
De te plaire
Je n'peux rien y faire
Tu as la bêtise tenace
Y'en a que pour tes fesses
Après-tout grand bien te fasse
Je te laisse à ta vie mortifère
De petit enfant-roi
À ta descente aux enfers
Et je retourne de ce pas
Retrouver
Les bras de celle
Dont le cul le cœur
Et la cervelle
Me sidèrent
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3. |
Whatever You Say
02:53
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Daddy daddy, flatter me daddy
You know how to make me feel special my daddy
Daddy daddy, baby me daddy
I’m much too naive to know better my daddy
Daddy daddy, lie to me daddy
Tell me what I want to hear oh my daddy
Daddy daddy, protect me my daddy
Only you know what’s good for me daddy
Daddy daddy, conceal from me daddy
Shield me from ugliness, daddy my daddy
Daddy daddy, silence me daddy
Speak in my name if you want to my daddy
Daddy daddy, spy on me daddy
Make sure I’m a good little soldier my daddy
Daddy daddy, frighten me daddy
Keep me in line and afraid oh my daddy
Daddy daddy, punish me daddy
If you believe I’ve been naughty my daddy
Daddy daddy, tie me up daddy
I’m at your mercy, my daddy my daddy
Daddy daddy, spank me my daddy
I know I’ve been bad, my daddy my daddy
Daddy daddy, beat me up daddy
I know I deserve it, my daddy my daddy
Daddy daddy, please love me my daddy
I promise that you won’t regret it my daddy
Daddy daddy, please love me my daddy
Love me and I’ll do whatever you say
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4. |
Débardeur blanc
02:42
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J’aime te regarder
quand tu lis sur le divan
J’aime te regarder
regarder ton écran
J’aime te regarder
quand t’es relax, quand t’es à cran
J’aime te regarder
dans ton débardeur blanc
J’aime te regarder
quand tu t’étires lentement
J’aime te regarder
quand tu soupires lascivement
J’aime te regarder
quand tu prends les devants
que tu saisis le volant
dans ton débardeur blanc
J’aime regarder
la matière qui se tend
entre les sommets
de tes seins si troublants
J’aime regarder
le tissu enveloppant
ta taille et ton ventre
et ta croupe et tes flancs
J’aime t’embrasser
et te mordre voracement
entre les bretelles
de ton débardeur blanc
J’aime poser mes mains
sur ton corps brûlant
et sentir ta chaleur à travers
ton débardeur blanc
cette deuxième peau blanche
qui remonte sur tes hanches
quand tu prends le manche
et que tout s’enclenche
J’aime te regarder
par derrière et par devant
J’aime te regarder
quand tu montes et tu descends
J’aime te regarder
quand tu vacilles et tu t’affaisses
sur moi en tremblant
dans ton débardeur blanc
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5. |
Et puis s’en vont
04:12
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Instrumental.
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6. |
Histoire à dormir debout
02:52
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Allez grouille grouille
Dépêche-toi
On perd un temps précieux les gars
Allez vite vite
Magne-toi
Bougez-vous le cul les gars
Allez fonce fonce fonce
Défonce-toi
Faut atteindre nos objectifs les gars
Le temps presse
Alors bouge tes fesses
Bouge ta graisse
Secoue-toi
Branle-bas de combat les gars
Le business n'attend pas
Quand soudain
Ils sautèrent
De la roue
du hamster
Et décidèrent
De prendre l'air
On Freine, on freine
Imprimer, exprimer
Reprendre haleine
S'écouter parler
Inspirer, expirer
S'interroger
Se tâter
Questionner
Souffler
Respirer
Assez joué les gars
Assez joué
Vous réinventez l'eau chaude les gars
Assez rigolé
Nous on sait
Comment qu'on fait
Nous on sait
Où qui faut aller
Allez grouille grouille
Dépêche-toi
On perd un temps précieux les gars
Allez vite vite
Magne-toi
Bougez-vous le cul les gars
Allez fonce fonce fonce
Défonce-toi
Faut atteindre nos objectifs les gars
Le temps presse
Alors bouge tes fesses
Bouge ta graisse
Secoue-toi
Branle-bas de combat les gars
La révolution n'attend pas
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7. |
Starlettes
03:38
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Biberonné, façonné
fasciné, sous l'emprise
Des voyages étoilés
du vaisseau Entreprise
Et de son équipage
Des quatre coins de la Terre
Diffusant son message
Aussi baba que militaire
Entre les homériques colères
De McCoy, le doc
Ingénu, comme son nom l'indique
Soupe au lait, incendiaire
Et la logique lapidaire
De Mister Spock
Übergeek laconique
Et son fard à paupières
Le choix était facile
Et comme tous mes contemporains
J'étais acquis au gracile
et placide Vulcain
Espèce supérieure
Être de raison
Libéré de la tyrannie
Des émotions
Aujourd'hui, j'ai grandi
Je suis un peu moins con
J'ai mûri, et j'ai pris
Une autre direction
Finalement je choisis James
T. Kirk, le capitaine
Des étoiles plein les mirettes
Dès qu'il croise une minette
De Vega ou de Rigel
Klingonne ou Romulaine
Et qui roule une pelle
À l'exotique donzelle
Et qui roule des mécaniques
Ni célestes ni quantiques
Pour séduire toutes les starlettes
De toutes les planètes
Farouches ou angéliques
En minijupes métalliques
Sauvages ou coquettes
Rouges jaunes ou vertes
Fougueux et romantique
Nébuleux et lunaire
Il n'en fait qu'à sa tête
Il se fie à son intuition
Ardent et utopique
Infatigable missionnaire
De l'amour entre les êtres
extraterrestres ou non
Quelle émotion !
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8. |
Spin Cycle
03:48
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9. |
Fleur bleue
02:40
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Un jour ce fut le déclic
Je me suis carapaté
Je me suis carapacé
Réaction épidermique
J'ai pris mes claques et mes cliques
Et je me suis replié
Pour ne plus être exposé
Aux zombies et aux névrotiques
Je préfère faire de la musique
Ou faire des petits Mickeys
Que subir de longues journées
Vides de sens que pour le fric
Je n'ai pas l'esprit clanique
On ne naît pas l'esprit fermé
On apprend à rejeter
Tout ce qui est atypique
Je n'aime pas que l'on me dicte
Ce que je suis censé penser
Ce que je dois accepter
Comme la vérité unique
Je préfère que l'on m'indique
Des trucs et des procédés
Pour faire ses propres pâtés
À base de broc et de bric
Selon quelle étrange logique
Est-on censé se censurer
Pour éviter de contrarier
Les esprits bureaucratiques
Mais tu les aimes ou tu les quittes
Alors je les ai quittés
Et je n'ai jamais regretté
Cette mascarade tragi-comique
Voué à une vie d'ermite
À une existence décalée
Je n'avais pas envisagé
Un numéro de duettistes
Comme dans un ballet aquatique
Corps et âmes synchronisés
Âmes sensibles décomplexées
Ondoyantes et euphoriques
Deux doux dingues si romantiques
Fleurs bleues pas encore fanées
Affamés de liberté
Et de secousses érotiques
Deux doux dingues si romantiques
Fleurs bleues pas encore fanées
Affamés de liberté
Et de secousses orgasmiques
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10. |
Labrador
03:16
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labrador you know what's vital
bite me half as good enough
with such glee and great acuteness
you must never once forget
that they did devise
a thousand fold more noble sex
and to my favourite lips found howling
beauty has already won
people don't mind sharing
but not in fear and dread
for all your fine clamor
you discern to be free
such desire when we first kissed
you were always meant for us
with your laugh and with your wag
and then you called me gathering
with all the airy garden clouds
fine heart to sing out loud with me
in every land beneath the shade
as we exude the ocean brook
but not for food and shelter
in that dark and rolling drum
the sun was peeping past the fog
a dog on every side of it
as they touch did blazing miles
a thousand dozen years expire
of love did crave romantic
for their lids to glisten so
in a bodega by the sea
a cripple cat with seven heads
to make you laugh, with such delight
to sigh so heavily from fatigue
my innocent and hungry kiss
from personalities galore
from different parts and languages
from all my shameful days of yore
your ravenous body like thunder glow
refuge of unusual design
delightful hills of roses swell
unexpected melodious chime
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11. |
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12. |
Vertige
02:04
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Je vivais dans l’instant
Délesté de l'avant
D’un passé encombrant et lourd
Je vivais dans l’instant
Protégé du maintenant
D'un présent suffocant et sourd
Je vivais dans l’instant
Détaché du distant
D'un avenir en fin de parcours
Je vivais hors du temps
Réduit à néant
Entre jamais et toujours
Taulard et geôlier
D'une prison dorée
Dont j'aurais perdu les clés
C’est toi qui m’as aidé
À réintégrer
La temporalité
À me projeter
Petit prix à payer
Si en vérité
L’angoisse
N’est que le vertige
De la liberté
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13. |
Joie de vivre
03:13
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Une vieille plante végétait sous un nuage gris
Quand un rayon de soleil illumina sa vie
Toute revigorée et ragaillardie
Elle prit son essor et enfin s’épanouit
Dans l’ombre le rayon de soleil se languit
S’étiolant à son tour sous les intempéries
Au secours, vieille plante, aide-moi, je t’en prie
Reviens sous le nuage me sauver la vie
La vieille plante qui aimait son rayon comprit
Qu’il fallait qu’elle renonce à ses fleurs et ses fruits
À l’ivresse grisante du goût pour la vie
Tant désirée depuis qu’elle était semis
Mais non, vieille plante, espèce d’abrutie
Viens juste me rejoindre sous le nuage gris
M’étayer pendant que je me rétablis
Le temps que renaisse un jour mon goût pour la vie
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